UNE DESTINATION : les forêts de demain
Le climat s’emballe et de nombreuses forêts en subissent déjà les conséquences. Comment, dans ce contexte de dictature du temps court, penser nos relations à ces espaces qui ont trouvés leurs équilibres au fil des siècles ?
Nos rapports avec ces milieux complexes sont nombreux et quotidiens (récolte du bois, cueillettes, balades, chasse…) nous sommes tous.tes conscient.es de leurs importances, mais comment voit-on nos relations et interactions avec ces écosystèmes dans les 300 prochaines années ?
Des grandes orientations sont actuellement prises au niveau national pour « accompagner l’adaptation de la forêt aux changements climatiques ». Et si on alimentait ces réflexions avec une touche d’imaginaire sans œillères en se posant les bonnes questions !
Nos connaissances sur les arbres et les milieux forestiers ont grandement avancé ces dernières décennies, elles tentent de percer les mystères de leurs millions d’années d’évolution. Les nombreuses recherches, ouvrages et récits nous permettent d’aborder leur complexité sous une multitude de prismes.
A travers cette aventure de Vingt mille lieux sous les arbres, l'association Les voyageurs des cimes se propose de croiser les regards pour imaginer des nouvelles approches de ces écosystèmes à la fois si fragiles et si résilients.
Récit de 20 mille lieux sous les arbres :
« La forêt est le vaste réservoir de la nature. C’est par la forêt que la vie s’est pour ainsi dire propagée, et qui sait si elle ne finira pas par elle ! Là est la suprême tranquillité. La forêt n’appartient pas aux despotes. À sa lisière, ils peuvent encore exercer des droits iniques, s’y battre, s’y dévorer, y faire cheminer toutes les horreurs terrestres. Mais à vingt mètres dans ses cimes, leur pouvoir cesse, leur influence s’éteint, leur puissance disparaît ! »
UN VAISSEAU : L’Arbrotilus
L'Arbrotilus est un "sylvonef" (aéronef forestier), à mi-chemin entre un insecte volant (de type syrphe) et un sous-marin arboricole. D'environ 35 pieds de long par 10 de large, il présente ainsi une surface d'environ 30m2.
C'est en hommage au fabuleux Nautilus de Jules Verne que l'Arbrotilus a ainsi été baptisé.
Ce vaisseau se compose d’un salon/bibliothèque, d’une zone de cuisine, de 2 cabines (dont une dédiée aux invité.es) et de plusieurs petites plateformes extérieures d’observation.
Suspendu entre les arbres, il est équipé de filets de protection intégrés à sa structure pour permettre une vie à bord sans équipement de protection individuel.
L’Arbrotilus est conçu de différents modules pouvant être installés de façon autonome pour de petites expéditions ponctuelles.
Si Jules Verne a su rendre compte de la beauté de la vie océanique, c'est bien à la magie et aux mystères de la vie sylvestre que l'Arbrotilus souhaite dédier son existence !
La conception technique se fait en partenariat avec Guillaume Morin, ingénieur concepteur du bureau d’étude SELVAO conception, qui a une longue expérience des structures suspendues dans les arbres.
Récit de 20 mille lieux sous les arbres :
« Une épure donne les plans, coupes et élévations de l’Arbrotilus. Voici mesdames et messieurs, les diverses dimensions du vaisseau qui vous porte. C’est un assemblage d’alvéoles verticales et horizontales qui forment un cylindre arrondi à son centre. Il affecte sensiblement la forme d’un syrphe, forme qui lui confère une capacité immersive plus importante dans le milieu forestier. Sa longueur de l’avant à l’arrière est exactement de huit mètres et cent quatre vingt treize centimètres et sa largeur en son centre est de quatre mètres et soixante et onze centimètres, sans compter les bordées de ses deux ailes. Sa surface comprend dix mètres carrés au sol et près de vingt mètres carrés en sa partie médiane.
Lorsque nous avons fait les plans de ce vaisseau destiné à des voyages sub-forestier, nous avons voulu maintenir un poids le plus léger possible pour limiter les contraintes sur les arbres qui le portent et faciliter son déplacement et son montage. »
« Voici le navire par excellence ! Et s’il est vrai que l’ingénieur ait plus confiance dans le bâtiment que le constructeur, et le constructeur plus que le capitaine lui même, comprenez donc avec quel abandon nous nous fions à notre Arbrotilus, puisque nous en sommes à la fois les capitaines, les constructeur.rices et les ingénieur.es ! »
UNE DEVISE : Imobili In Mobilis (Immobile dans le mobile)
Créer un espace hors du temps et du monde qui bouge, un lieu d'échanges et de libération des imaginaires. Un lieu où l’on peut faire un pas de côté, ou un « pas en l'air » plus précisément..
Prendre de la hauteur pour percevoir « l’ensemble ». S’arrêter et prendre le temps pour laisser son esprit divaguer et ouvrir de nouvelles portes.
A l’heure où tout va très vite, l’Arbrotilus propose un espace pour s’installer confortablement, prendre du recul pour observer, ouvrir les yeux, laisser le temps aux choses d’être observées et rêver, ouvrir les portes du souhaitable !
Récit de 20 mille lieux sous les arbres :
« Immobile dans l’élément mobile ! Cette devise s’appliquait justement à cet appareil sub-forestier, à la condition de traduire la préposition in par dans et non par sur. »
Le climat s’emballe et de nombreuses forêts en subissent déjà les conséquences. Comment, dans ce contexte de dictature du temps court, penser nos relations à ces espaces qui ont trouvés leurs équilibres au fil des siècles ?
Nos rapports avec ces milieux complexes sont nombreux et quotidiens (récolte du bois, cueillettes, balades, chasse…) nous sommes tous.tes conscient.es de leurs importances, mais comment voit-on nos relations et interactions avec ces écosystèmes dans les 300 prochaines années ?
Des grandes orientations sont actuellement prises au niveau national pour « accompagner l’adaptation de la forêt aux changements climatiques ». Et si on alimentait ces réflexions avec une touche d’imaginaire sans œillères en se posant les bonnes questions !
Nos connaissances sur les arbres et les milieux forestiers ont grandement avancé ces dernières décennies, elles tentent de percer les mystères de leurs millions d’années d’évolution. Les nombreuses recherches, ouvrages et récits nous permettent d’aborder leur complexité sous une multitude de prismes.
A travers cette aventure de Vingt mille lieux sous les arbres, l'association Les voyageurs des cimes se propose de croiser les regards pour imaginer des nouvelles approches de ces écosystèmes à la fois si fragiles et si résilients.
Récit de 20 mille lieux sous les arbres :
« La forêt est le vaste réservoir de la nature. C’est par la forêt que la vie s’est pour ainsi dire propagée, et qui sait si elle ne finira pas par elle ! Là est la suprême tranquillité. La forêt n’appartient pas aux despotes. À sa lisière, ils peuvent encore exercer des droits iniques, s’y battre, s’y dévorer, y faire cheminer toutes les horreurs terrestres. Mais à vingt mètres dans ses cimes, leur pouvoir cesse, leur influence s’éteint, leur puissance disparaît ! »
UN VAISSEAU : L’Arbrotilus
L'Arbrotilus est un "sylvonef" (aéronef forestier), à mi-chemin entre un insecte volant (de type syrphe) et un sous-marin arboricole. D'environ 35 pieds de long par 10 de large, il présente ainsi une surface d'environ 30m2.
C'est en hommage au fabuleux Nautilus de Jules Verne que l'Arbrotilus a ainsi été baptisé.
Ce vaisseau se compose d’un salon/bibliothèque, d’une zone de cuisine, de 2 cabines (dont une dédiée aux invité.es) et de plusieurs petites plateformes extérieures d’observation.
Suspendu entre les arbres, il est équipé de filets de protection intégrés à sa structure pour permettre une vie à bord sans équipement de protection individuel.
L’Arbrotilus est conçu de différents modules pouvant être installés de façon autonome pour de petites expéditions ponctuelles.
Si Jules Verne a su rendre compte de la beauté de la vie océanique, c'est bien à la magie et aux mystères de la vie sylvestre que l'Arbrotilus souhaite dédier son existence !
La conception technique se fait en partenariat avec Guillaume Morin, ingénieur concepteur du bureau d’étude SELVAO conception, qui a une longue expérience des structures suspendues dans les arbres.
Récit de 20 mille lieux sous les arbres :
« Une épure donne les plans, coupes et élévations de l’Arbrotilus. Voici mesdames et messieurs, les diverses dimensions du vaisseau qui vous porte. C’est un assemblage d’alvéoles verticales et horizontales qui forment un cylindre arrondi à son centre. Il affecte sensiblement la forme d’un syrphe, forme qui lui confère une capacité immersive plus importante dans le milieu forestier. Sa longueur de l’avant à l’arrière est exactement de huit mètres et cent quatre vingt treize centimètres et sa largeur en son centre est de quatre mètres et soixante et onze centimètres, sans compter les bordées de ses deux ailes. Sa surface comprend dix mètres carrés au sol et près de vingt mètres carrés en sa partie médiane.
Lorsque nous avons fait les plans de ce vaisseau destiné à des voyages sub-forestier, nous avons voulu maintenir un poids le plus léger possible pour limiter les contraintes sur les arbres qui le portent et faciliter son déplacement et son montage. »
« Voici le navire par excellence ! Et s’il est vrai que l’ingénieur ait plus confiance dans le bâtiment que le constructeur, et le constructeur plus que le capitaine lui même, comprenez donc avec quel abandon nous nous fions à notre Arbrotilus, puisque nous en sommes à la fois les capitaines, les constructeur.rices et les ingénieur.es ! »
UNE DEVISE : Imobili In Mobilis (Immobile dans le mobile)
Créer un espace hors du temps et du monde qui bouge, un lieu d'échanges et de libération des imaginaires. Un lieu où l’on peut faire un pas de côté, ou un « pas en l'air » plus précisément..
Prendre de la hauteur pour percevoir « l’ensemble ». S’arrêter et prendre le temps pour laisser son esprit divaguer et ouvrir de nouvelles portes.
A l’heure où tout va très vite, l’Arbrotilus propose un espace pour s’installer confortablement, prendre du recul pour observer, ouvrir les yeux, laisser le temps aux choses d’être observées et rêver, ouvrir les portes du souhaitable !
Récit de 20 mille lieux sous les arbres :
« Immobile dans l’élément mobile ! Cette devise s’appliquait justement à cet appareil sub-forestier, à la condition de traduire la préposition in par dans et non par sur. »